Actualités & analyses > PSE et expert CSE : quels leviers d’action ?
Aujourd’hui, nous sommes ravis de vous inviter à découvrir notre tout premier podcast, dédié à un sujet essentiel : l’expertise au service des élus du CSE face à un projet de PSE.
À Tandem Expertise, nous savons à quel point les représentants du personnel jouent un rôle déterminant dans la défense des emplois et des droits des salariés. Face à un PSE, ils doivent s’appuyer sur une connaissance approfondie des enjeux économiques, sociaux et juridiques pour mener des négociations éclairées et efficaces.
Pourquoi ce podcast ?
Notre ambition est de rendre ces sujets accessibles à tous, grâce à un format pédagogique et interactif. Nous vous offrons des analyses claires, des conseils pratiques et des retours d’expérience, afin d’aider les élus du CSE à comprendre et à agir avec confiance.
Au programme :
– Les fondamentaux du PSE et les leviers d’action à disposition des élus
– L’importance de l’expertise pour une négociation efficace.
À qui s’adresse ce podcast ?
À tous ceux qui veulent mieux comprendre les mécanismes du PSE et le rôle central des élus du CSE dans ces situations complexes. Que vous soyez élu, salarié, ou simplement curieux des dynamiques du dialogue social, ce podcast est fait pour vous !
Rejoignez-nous dans cette aventure !
Ce podcast marque le début d’une série de contenus dédiés à l’accompagnement des élus du CSE.
(Voix réalisées par I.A.)
Actualités & analyses > Qu’est ce que la PPVE ?
Vous avez entendu parler du Plan de Partage de la Valorisation de l’Entreprise (PPVE) sans vraiment savoir de quoi il s’agit ? Ce podcast est fait pour vous !
En moins de 15 minutes, Tandem Expertise vous explique ce dispositif qui permet aux salariés de toucher une prime si la valeur de leur entreprise progresse sur trois ans.
Au programme :
- Dans quelles entreprises le PPVE peut-il être mis en place ?
- Quelles sont les conditions pour en bénéficier (ancienneté, présence…) ?
- Comment est calculée la prime selon que l’entreprise est cotée en bourse ou non ?
- Quelles exonérations fiscales et sociales sont prévues ?
Un focus tout particulier est mis sur le rôle stratégique des représentants du personnel dans la négociation de cet accord collectif. Un levier à ne pas sous-estimer pour garantir plus d’équité et d’implication des équipes.
À écouter pour comprendre, anticiper… et pourquoi pas négocier au mieux
(Voix réalisées par I.A.)
Actualités & analyses > La formation des élus du CSE
Pourquoi la formation des élus est essentielle pour défendre les droits des salariés ?
Ce podcast vous plonge au cœur d’un sujet souvent sous-estimé mais pourtant fondamental : la formation des représentants du personnel. Car pour être un interlocuteur efficace, encore faut-il être bien formé !
On y parle de :
- Formations obligatoires : économie et SSCT (Santé, Sécurité, Conditions de Travail) ;
- Leur durée, financement et objectifs concrets ;
- L’importance d’adapter le contenu aux réalités du terrain et aux besoins spécifiques des élus.
Ce podcast détaille comment la formation permet non seulement de mieux connaître les droits des salariés, mais aussi de renforcer le dialogue social et d’agir concrètement sur les conditions de travail.
Il rappelle également d’en tant qu’organisme agréé, Tandem Conseil et formation (une filiale de Tandem Expertise) forme les élus pour leur permettre de tenir leur rôle avec efficacité et confiance.
Un podcast à écouter pour mieux comprendre, s’informer et agir !
(Voix réalisées par I.A.)
Actualités & analyses > Evolution de la CSRD et des modifications apportées par l’Omnibus
Contexte
L’Omnibus est une directive proposée par la Commission européenne en février 2025 pour modifier plusieurs règlements du Pacte vert, dont la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive). Cette directive, adoptée en 2022 et entrée en vigueur en 2024, impose aux entreprises de l’UE de publier des informations sur leur impact environnemental et social. Cependant, face aux critiques des entreprises et aux pressions politiques, l’Omnibus propose d’alléger ces obligations.
Principales modifications apportées par l’Omnibus
- Réduction du champ d’application de la CSRD
- Seulement 11 000 entreprises seraient concernées au lieu des 55 000 initialement prévues.
- Seules les entreprises de plus de 1 000 salariés (contre 250 auparavant) et dépassant un certain seuil financier (CA ≥ 50 M€ ou bilan ≥ 25 M€) seraient soumises aux obligations de reporting.
- Pour les entreprises hors UE, le seuil de chiffre d’affaires en Europe passe de 150 M€ à 450 M€ avant d’être concernées par la CSRD.
- Les obligations de reporting sont reportées de 2 ans, jusqu’en 2028.
- Simplification des normes de reporting
- Suppression des normes sectorielles spécifiques.
- Réduction des informations demandées sur la chaîne de valeur.
- Maintien d’une assurance limitée par les auditeurs, sans passage à une vérification plus stricte.
- Allègement des obligations pour d’autres réglementations
- Taxonomie (classification des activités durables) : réduction du nombre d’entreprises concernées et baisse des données à fournir.
- Devoir de vigilance (CS3D) : limitation aux seuls fournisseurs directs et suppression de la responsabilité civile des entreprises.
- Mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF) : suppression de 90 % des entreprises couvertes par cette taxe.
Conséquences et critiques
- Un recul majeur du Pacte vert
- La réduction du nombre d’entreprises concernées affaiblit considérablement l’impact de la CSRD.
- Seules 0,03 % des entreprises européennes seraient concernées.
- Risque de créer une économie à deux vitesses, favorisant les grandes entreprises au détriment des PME.
- Une décision critiquée par de nombreux acteurs
- Les syndicats dénoncent un recul des droits humains et environnementaux.
- Le Medef estime que ces allègements restent insuffisants pour améliorer la compétitivité des entreprises.
- De nombreuses entreprises favorables à la CSRD regrettent un retour en arrière après avoir investi du temps et de l’argent pour se conformer aux nouvelles règles.
- Un manque de transparence et une incertitude juridique
- Aucune étude d’impact sérieuse n’a été réalisée pour justifier ces changements.
- L’UE a cédé aux pressions des lobbies et des États-Unis, qui critiquaient l’extra-territorialité de la CSRD.
- L’avenir des réglementations reste incertain, ce qui complique la planification des entreprises.
Prochaines étapes et perspectives
- L’Omnibus doit encore être débattu au Parlement européen et par les États membres.
- Le processus pourrait durer jusqu’en 2026 ou 2027 avant que les nouvelles règles soient appliquées.
- Certains acteurs espèrent que les modifications seront révisées pour éviter un affaiblissement trop important de la CSRD.
Conclusion
L’Omnibus représente une réduction drastique des obligations de reporting et une remise en question des engagements du Pacte vert. Si les entreprises gagnent en simplification administrative, le risque est grand de voir l’impact environnemental et social des entreprises européennes moins bien contrôlé.
Cependant, la CSRD a déjà permis de structurer les démarches de durabilité des entreprises, et beaucoup continueront à l’appliquer volontairement. L’avenir de cette réglementation dépendra des négociations politiques à venir.
Actualités & analyses > Tout sur la contre-visite médicale
Chez Tandem Expertise, nous avons étudié en détail le récent décret du 5 juillet 2024, qui précise les modalités de la contre-visite médicale pour les salariés en arrêt maladie. Ce décret apporte des clarifications importantes sur les droits et obligations des employeurs et des salariés dans ce contexte.
Pour en savoir plus sur ces nouvelles dispositions et leurs implications, n’hésitez pas à consulter notre analyse complète. Nous restons à votre disposition pour répondre à toutes vos questions !
Contre visite médicale 2024 -TANDEM EXPERTISE
#DroitDuTravail #SantéAuTravail #RH #Législation #TandemExpertise #ContreVisiteMédicale
Actualités & analyses > A votre avis ?
Ce qui a longtemps été toléré par l’URSSAF a désormais disparu !
Pour des raisons d’équité, de nombreux CSE vont devoir revoir leurs critères d’attribution pour bénéficier des Activités Sociales et Culturelles (ASC)
La raison ? Cette jurisprudence !
Actualités & analyses > A votre avis ?
À votre avis, qui paye l’expertise pour préparer la négociation sur l’égalité professionnelle dans l’entreprise ?
L’employeur ? Le CSE ? Les deux ?
On vous dit tout !
Actualités & analyses > Le critère d’ancienneté pour l’accès aux ASC est désormais illicite
Actualités & analyses > Déjà 1.000 signatures
Vous êtes déjà 1000 à avoir signé notre pétition, et nous vous en remercions !
Hier, nous étions 10, aujourd’hui mille et demain 1 million !
Pour que cela soit possible, continuez de relayer cette pétition, pour s’opposer au projet de loi qui prévoit un relèvement de seuil de 50 à 250 salariés pour l’établissement d’un CSE !
Ce rehaussement de seuil pour la mise en place des CSE aura un impact significatif sur la représentation des salariés, en particulier dans les PME.
Mobilisons-nous en signant la pétition :
Actualités & analyses > Découvrez notre ouvrage sur les missions du CSE !
Besoin de comprendre quelles sont les missions concrètes des élus du CSE ? Découvrez notre dernier ouvrage qui démystifie tout !
Véritable guide pédagogique et pratique, notre livre aborde toutes les thématiques des missions des élus du CSE. Conçu pour ceux qui veulent saisir les enjeux et les règles fondamentales ou simplement revoir leurs bases.
Les plus de notre livre :
- 100 infographies pour vous guider dans vos missions CSE
- Présentation en duo : chaque notion-clé accompagnée d’une infographie dédiée, de textes explicatifs et de points clés.
- Classement par thème pour une consultation facile.
- Références aux sources : code du travail et sites Internet pour approfondir vos recherches.
- Points de vigilance pour éviter les écueils courants.
- Version en ligne disponible pour un accès instantané.
Parce qu’un bon schéma vaut mieux qu’un long discours, notre ouvrage va à l’essentiel pour décrypter la complexité des missions des élus du CSE.
Pensé pour répondre aux questions quotidiennes des élus du CSE, cet ouvrage est votre compagnon indispensable pour mener vos actions et formuler vos avis en toute confiance !
Obtenez votre exemplaire dès maintenant et faites un pas de plus vers une meilleure compréhension de vos responsabilités en tant qu’élu du CSE !
Un grand merci à Julie BERTIN, Nathalie Nagel et Julien Sportès !
https://boutique.grouperf.com/produit/les-missions-des-elus-du-cse-en-infographies-pratiques-2024
Actualités & analyses > Infographie sur les missions des élus du CSE en librairie le 4 avril-24
Le saviez-vous ?
Le 4 avril prochain sort la 2e édition de notre ouvrage « Les missions des élus du CSE en infographies pratiques » !
A destination des non-juristes, des professionnels (représentants élus du CSE, RH, formateurs) et des étudiants, c’est un véritable guide pour aborder TOUTES les thématiques de missions des élus du CSE.
Les de l’ouvrage :
Une présentation en duo : pour chaque notion-clé, son infographie dédiée, ses textes et points clés
Un classement par thème
Les références aux sources (code du travail & sites internet)
Des points de vigilance
Une version accessible en ligne
Si vous souhaitez d’ores et déjà le commander, rendez-vous sur notre boutique en ligne https://lnkd.in/eP8AgZJ2
Cet ouvrage a été réalisé en collaboration avec la Revue Fiduciaire
Un grand merci à Julie BERTIN, Nathalie Nagel et Julien Sportès !
Actualités & analyses > Pétition à signer !
Merci de signer et partager cette pétition :
En tant qu’expert et conseil auprès des CSE, TANDEM EXPERTISE est directement concerné par le rapport parlementaire qui propose 14 mesures de simplification administrative. Parmi ces propositions, une a particulièrement attiré notre attention : le rehaussement des seuils pour la mise en place des Comités Sociaux et Économiques (CSE), passant de 50 à 250 salariés. Cette proposition pourrait avoir un impact significatif sur la représentation des salariés, en particulier dans les petites et moyennes entreprises (PME).
Les CSE jouent un rôle crucial dans nos entreprises. Ils sont les garants du dialogue social et permettent une consultation adéquate des parties prenantes telles que les représentants des salariés et les syndicats. Selon l’Institut Supérieur du Travail (IST), plus de 80% des conflits au travail sont résolus grâce à l’intervention d’un CSE.
En augmentant le seuil pour leur mise en place, nous risquons d’affaiblir ce dialogue social si précieux. Les PME qui emploient entre 50 et 249 salariés seront particulièrement touchées : elles représentent près de deux tiers (65%) du total des entreprises françaises selon l’INSEE.
Nous vous invitons donc à vous opposer fermement à cette proposition qui menace notre modèle social français.
> Signez cette pétition pour défendre l’intérêt des tous les salariés dans leur entreprise.
Actualités & analyses > Coup dur pour la réserve de participation
Décision défavorable du Conseil Constitutionnel concernant la réserve de participation
Coup dur la semaine dernière concernant la réserve de participation, mécanisme emblématique en France assurant une redistribution des bénéfices aux salariés.
La réserve de participation repose sur un calcul complexe (1/2 x (B – 5% de C) x S/VA) visant à déterminer la part des bénéfices devant être allouée aux salariés.
La récente décision du Conseil Constitutionnel, en réponse à une Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC) provenant du CSE de Procter & Gamble, a validé la constitutionnalité de l’article L. 3326-1 du code du travail, dans sa rédaction issue de l’ordonnance n° 2007-329 du 12 mars 2007 relative au code du travail (partie législative). En d’autres termes, elle confirme qu’une fois que le calcul de la réserve de participation a été certifié par le commissaire aux comptes de la société et que l’administration fiscale n’a pas remis en question le calcul de l’impôt de l’exercice correspondant, le CSE n’a plus le droit d’en contester le calcul…
Cette clarification juridique a des implications majeures, notamment en ce qui concerne les pratiques d’optimisation fiscale et les abus de droit liés à des actes de gestion, tels que les politiques de prix de transfert, le niveau de management fees. L’optimisation fiscale, bien qu’autorisée dans certaines limites (seule l’évasion fiscale reste interdite) permet de piloter la marge bénéficiaire au sein d’un groupe d’entreprises, souvent au détriment de celles employant un plus grand nombre de salariés.
Cette décision du Conseil Constitutionnel renforce cette réalité, créant ainsi un déséquilibre potentiellement préjudiciable aux intérêts des salariés. En résumé, cette décision marque un tournant regrettable pour les salariés français, affaiblissant la capacité des instances représentatives du personnel à contester les montants de bénéfices certifiés, même dans les cas où des pratiques d’optimisation fiscale sont utilisées.
C’est un coup dur pour le concept du « partage de la valeur« , une expression qui, ironiquement, occupe actuellement toutes les conversations.
Actualités & analyses > Voeux 2024
Actualités & analyses > Vérification du calcul de la participation
Dans une décision rendue le 25 octobre 2023, la Cour de cassation a soumis au Conseil constitutionnel une Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC) concernant l’article L.3326-1 du Code du travail, dans une affaire portait par le CSE, FO et la CGT de Procter & Gamble à propos du calcul de la participation versée en 2014 aux salariés de l’entreprise.
L’article du code du travail empêche toute remise en question de l’attestation émise par le commissaire aux comptes (ou l’inspecteur des impôts), utilisée pour calculer le montant de la réserve spéciale de participation des employés, même en cas de fraude ou d’abus de droit de la part de l’entreprise : cette disposition suscite de vives critiques, notamment de la part de nombreux syndicats.
Selon la chambre sociale, elle pourrait être interprétée comme une violation significative du droit à un recours juridictionnel effectif pour les salariés.
Nous attendons maintenant la réponse du Conseil constitutionnel.
En cas de déclaration d’inconstitutionnalité, les répercussions sur le droit à participation des travailleurs pourraient être considérables !
Cela souligne l’importance de suivre de près l’évolution de cette affaire et de comprendre les implications juridiques pour les employés et les entreprises concernées.
TANDEM EXPERTISE a déjà été confronté à cet obstacle juridique. Nous serons par conséquent attentifs à cette QPC concernant les possibles recours concernant le calcul de la participation qui restent aujourd’hui sans suite, du fait de l’attestation du commissaire aux comptes qui fait force de loi.
> en pièce jointe la saisine qui contextualise la situation et la demande de QPC : 20231077_saisineCCass – Participation QPC
Actualités & analyses > Réindustrialisation et impact carbone : difficile équation à résoudre
Si le projet de gigafactories à Dunkerque offre des opportunités économiques, il pose également des défis complexes en termes d’emploi, d’environnement et de réglementations industrielles.
Cette région, autrefois axée sur l’industrie automobile, se tourne désormais vers la construction d’usines de batteries électriques. Les investissements massifs de plusieurs grandes entreprises françaises et étrangères créent ainsi des milliers d’emplois dans la région.
Mais cette réindustrialisation pose des questions sur la consommation d’électricité, l’impact environnemental et la santé des habitants.
Les autorités publiques sont confrontées à des défis tels que la formation des travailleurs, la construction de nouveaux logements et la mise en place d’infrastructures de transport adaptées. Et malgré les discours optimistes, il y a des obstacles à surmonter, tels que la complexité des processus d’appel à projets et les défis environnementaux liés à la production industrielle.
Bien que les chiffres montrent une légère augmentation des emplois industriels après 2017, cette croissance est relative. Les critères de réindustrialisation sérieux incluent non seulement la création d’emplois, mais aussi la réduction de l’empreinte carbone (#GES).
Cela signifie que, bien que la réindustrialisation puisse créer des emplois, les travailleurs doivent également être conscients des enjeux environnementaux et de la durabilité des industries dans lesquelles ils travaillent.
Interroger la compatibilité entre la transition écologique et la croissance économique devient ainsi crucial.
La loi Climat 2021 renforce le rôle des CSE et la place de ces questions environnementales dans le dialogue social : les élus peuvent en effet interroger leur direction sur les impacts environnementaux à chacune des consultations annuelles (« orientations stratégiques », « situation économique de l’entreprise » et « politique sociale »).
> Parce que TANDEM Expertise croit que la défense de l’intérêt des salariés va de pair avec celle de l’environnement, nous pouvons vous accompagner dans toutes ces démarches.
Actualités & analyses > La Cour de cassation bouleverse le régime des droits à congés payés
Il est désormais possible d’acquérir des congés payés pendant un arrêt maladie.
Mettant en conformité le droit français au droit européen, la Cour de cassation a jugé le 13/09/2023 que les salariés acquièrent des congés pendant leur arrêt de travail, quelle que soit leur durée et que la prescription de ce droit ne court que lorsque le salarié a effectivement pu en bénéficier.
Jusqu’à présent, en vertu de la loi, il n’était pas possible d’acquérir des jours de congés payés durant un arrêt de travail. Cette disposition du Code du travail a été jugée contraire au droit de l’Union européenne par la Cour de cassation.
La Cour considère désormais que les arrêts maladie constituent des périodes de travail effectif déterminant la durée du congé au même titre que les congés maternité ou les congés payés par exemple.
Ainsi, le salarié en arrêt de travail pour maladie ou accident non professionnel est en droit d’acquérir des congés payés comme s’il travaillait.
De plus, la Cour se conforme aussi au droit de l’UE dans 2 autres arrêts et pose :
- qu’en cas d’accident du travail ou de maladie professionnelle, le salarié doit continuer d’acquérir des congés pendant l’intégralité de son arrêt de travail. Le calcul des droits à congé payé ne sera donc plus limité à la première année de l’arrêt de travail ;
- que la prescription du droit à congé payé ne débute que si l’employeur a mis son salarié en mesure d’exercer ce droit.
Deux positions vont probablement être adoptées par les entreprises concernant ses nouveautés :
- Certaines vont choisir une orientation active avec notamment, un travail d’audit avant le paramétrage des outils de paie et l’ouverture d’un dialogue avec les représentants du personnel ;
- Tandis que certaines vont opter pour un statut plus passif qui consistera à attendre que les salariés se manifestent.
L’État français avait l’obligation de transposer la directive européenne d’aménagement du temps de travail dans le droit français depuis de nombreuses années. La Cour de cassation l’a rappelé à plusieurs reprises dans ses rapports. Dans ce cadre, il est tout à fait imaginable que des entreprises contraintes à d’importantes régularisations assignent l’État français en responsabilité. Cette dernière peut en effet être engagée lorsque la non-transposition d’une directive a causé un préjudice.
cf. l’article du 20/09/23, paru sur le site Service-Public.fr
Actualités & analyses > Offre d’emploi Collaborateur comptable
Actualités & analyses > Les évolutions du SMIC et les allègements de cotisations patronales (février 23)
Actualités & analyses > Pénibilité et droit à la retraite
Alors que la loi oblige les salariés à travailler jusqu’à 64 ans avant de partir en retraite, les questions autour de la pénibilité deviennent incontournables pour appréhender l’environnement de travail de chacun.
Il est admis que l’exposition prolongée à des risques professionnels tout au long de sa carrière réduit la durée et la qualité de la vie à la retraite. Il est plus que nécessaire de prendre en considération cette exposition pour le calcul de l’âge de départ en retraite.
La loi sur la réforme des retraites du 20 janvier 2014 a créé un compte personnel de prévention de la pénibilité (C3P), il prenait en compte 10 critères de pénibilité, conduisant à une déclaration par l’employeur des salariés exposés à ces facteurs.
Tout comme le fonctionnement du CPF (Compte personnel de formation), la déclaration par l’employeur des salariés exposés à ces facteurs leur permet d’acquérir des points, susceptibles d’être utilisés pour :
- Réaliser une formation professionnelle (20% des demandes en 2021),
- Effectuer un temps partiel sans perte de rémunération (18%) ou
- Partir à la retraite de manière anticipée (61%)
Ces points de pénibilité sont acquis en fonction des facteurs de risques et de l’âge du salarié (Les points étant doublés en cas de poly-exposition).
Le cumul des points pénibilités (100 maximum pour la totalité de sa carrière) donne droit à des formations, des réductions de temps de travail, et la possibilité de départ anticipé à la retraite :
- 10 points pénibilité équivalent à un trimestre de majoration validé.
Depuis 2017 le C3P a été renommé Compte Professionnel de Prévention (C2P) et a écarté 4 critères, pour ne plus les prendre en compte dans le calcul des droits …
- Les Manutentions Manuelles de charges ;
- Les Postures pénibles ;
- Les Vibrations mécaniques ;
- Les agents chimiques dangereux (ACD).
Ce qui interroge sur la mesure réelle de la pénibilité et retarde le départ à la retraite
Et ce d’autant que récemment le Conseil d’orientation des retraites (COR) a constaté que les droits du C2P sont sous-déclarés et encore peu utilisés, au moment du départ à la retraite.
Les élus peuvent vérifier que les déclarations C2P et l’attribution des points sont bien réalisées dans les entreprises pour les salariés concernés / éligibles aux différents critères et ce à l’occasion de l’information consultation obligatoire sur la politique sociale.
Les représentants du personnel ont pleinement leur rôle à jouer dans la participation active à la démarche de prévention des risques professionnels
Cette démarche s’intègre également parfaitement dans l’analyse des indicateurs pour le maintien dans l’emploi des seniors, et plus globalement des conditions de travail, à travers les points suivants : Analyser les évolutions d’effectifs avec un focus particulier sur la catégorie des salariés seniors (55 ans et plus) :
- Embauche,
- Poste, Qualifications,
- Conditions de travail,
- Formations suivies au cours de l’année,
- Absentéisme (motif, et durée),
- Exposition à des risques professionnels, etc.
Tandem Expertise, expert auprès des CSE, accompagne les élus pour analyser la politique sociale de leur entreprise :
Nous leur présentons un diagnostic social de l’entreprise après analyse de documents remis à l’expert et d’entretiens réalisés avec les principaux responsables. Nous mettons ainsi en évidence les conséquences sociales des arbitrages de la direction et les points faibles à améliorer pour assurer des meilleures conditions de travail des salariés.
Par ailleurs, par le suivi continu des indicateurs de santé au travail, à l’occasion de la consultation sur la politique sociale, emploi et conditions de travail, le CSE est à même d’alerter l’employeur et d’avoir recours à une expertise pour risque grave détecté pour la santé ou la sécurité du personnel qu’il représente.
Actualités & analyses > Les séniors dans l’entreprise : où en est-on ?
Actualités & analyses > Donner vie à votre rapport de gestion
Actualités & analyses > Bonus – Malus sur la contribution chômage
Actualités & analyses > Tandem Expertise recrute un.e consultant.e Eco/Fi senior
Actualités & analyses > Tandem Expertise participe à une table ronde sur la comptabilité environnementale et sociale
Un séminaire co-organisé par l’Institut Veblen avec la Chaire Energie et Prospérité a lieu le mardi 22 novembre de 17h-19h à la Maison des Sciences Économiques112 Boulevard de l’Hôpital, Paris 13.
Tandem Expertise sera présent lors de cet événement, avec Damien LORTON, consultant Tandem, intervenant lors de la table ronde de ce séminaire
Présentation de la table-ronde du 22 novembre
Cette table ronde propose donc de faire un bilan d’étape avec les différents acteurs de cette information, qu’ils soient préparateurs ou utilisateurs.
Le fil d’Ariane de cette table ronde nous permettra de comprendre en quoi l’information extra-financière a été utile (ou non) pour les différents partenaires des organisations et dans quelle mesure elle pourrait aider à faire advenir une transition du système productif.
Les intervenants aborderont les problématiques suivantes :
- Quel rôle peuvent-elles jouer dans les stratégies d’entreprise et le dialogue social, et quel lien avec les politiques publiques ou la réglementation ?
- Quels sont les obstacles et les conditions de réussite ?
- La comptabilité environnementale et sociale permet-elle d’aller plus loin dans la normalisation comptable ?
Inscription est obligatoire
Nous vous y attendons nombreux !
Actualités & analyses > Plans de sobriété et rôle des CSE
Actualités & analyses > L’amende de McDonald démontre l’intérêt pour les CSE de se faire assister par un cabinet d’expertise comptable
Actualités & analyses > Webinaire spécial NAO
En partenariat avec Miroir Social, Tandem Expertise vous propose un webinaire le 18/03/22 avec pour thème :
Comment aborder votre NAO dans le contexte actuel d’inflation ?
Inscription en suivant le lien : app.livestorm.co/miroirsocial/n
Actualités & analyses > LA LOI CLIMAT 2021 ET IRP
Tandem Expertise accompagne les représentants des salariés dans leurs démarches autour de la loi Climat #RSE #environnement #bilanCarbone
Actualités & analyses > Comment et pourquoi il faut vérifier son bulletin de salaire ?
Tandem Expertise participe à un webinaire vendredi 28/01/22 à 9h, en collaboration avec MiroirSocial,
sur le thème suivant : « Comment le CSE peut-il porter la régularisation des bulletins de salaire non conformes ? »
Inscription en suivant le lien : https://app.livestorm.co/miroirsocial/comment-le-cse-peut-il-porter-la-regularisation-des-bulletins-de-salaire-non-conformes